Des Chamours Des Elfes

Des Chamours Des Elfes

British Shorthair et Longhair

LA POLYKYSTOSE RENALE (PKD)

La maladie rénale polykystique chez le chat est une affection qui se caractérise par la présence de nombreux kystes dans le parenchyme des reins (en général les deux reins sont touchés).

La transmission génétique de la maladie a été montrée chez certaines races de chats (Persan notamment).
Dans certains cas, des kystes sont également présents dans d’autres organes comme le foie, le pancréas ou les poumons.

A la palaption, les reins peuvent apparaître de taille augmentée et de forme irrégulière.
Le diagnostic fait appel à l’échographie rénale (et hépatique).
La maladie évolue progressivement vers une insuffisance rénale.

Cette affection ne doit pas être confondue avec d’autres affections telles que la dysplasie rénale ou certains cancers des reins qui peuvent aussi être associés à la présence de kystes rénaux.

Les symptômes de la polykystose rénale du chat sont les suivants :

  • Une soif intense entraînant une consommation d’eau plus importante qu’auparavant,
  • Des vomissements,
  • Une halitose ou mauvaise haleine,
  • Une perte de l’appétit légère qui se transforme peu à peu en anorexie,
  • Un amaigrissement,
  • Une léthargie…

Polykystose rénale du chat : diagnostic et traitement

L’auscultation peut révéler une augmentation du volume des reins ou une irrégularité de leur contour. Le vétérinaire soumet alors le chat à un test ADN (et plus particulièrement un test PKD). La fiabilité de ce test est quasiment sans faille puisqu’elle est supérieure à 99 %. S

D’autres moyens permettent de vérifier si le chat est atteint ou non d’une PKD comme l’imagerie, notamment une échographie voire une simple radiographie. Ces examens complémentaires donnent la possibilité au vétérinaire d’affirmer ou d’infirmer son diagnostic.
En revanche, aucun traitement ne permet de guérir le chat atteint de polykystose rénale. L’animal reçoit si besoin des soins palliatifs, et son maître doit veiller à ce qu’il suive un régime alimentaire stricte du fait de l’insuffisance rénale chronique. Certes, toutes ces précautions permettent à l’animal de vivre plus sereinement mais cette grave maladie cause irrémédiablement la mort du chat.

LA MYOCARDIOPATHIE HYPERTROPHIQUE CMH

La CMH est un épaississement des parois du cœur. Cela altère sa capacité de relaxation et diminue le volume de sang qu’il est capable de contenir. Le chat peut alors développer une insuffisance cardiaque congestive : le cœur n’arrive plus à assurer son rôle correctement, le retour veineux est compromis, le sang s’accumule dans les veines et du liquide finit par envahir les tissus ou les cavités environnantes (œdème ou épanchement).


Cette maladie peut avoir différentes origines. Chez certaines races, il s’agit d’un problème héréditaire. En effet, une mutation génétique a été identifiée chez le Maine Coon et le Ragdoll. Il existe d’ailleurs un test de dépistage pour ces animaux.
Dans d’autres cas, la cardiomyopathie est secondaire à diverses maladies : hyperthyroïdie, hypertension artérielle par exemple associée à une insuffisance rénale, un diabète, une maladie de Cushing… Une sténose aortique, une acromégalie, une tumeur (ex : lymphosarcome) ou une infection du muscle cardiaque (myocardite) peuvent également être en cause.

Quels sont les symptômes ?

Certains chats restent asymptomatiques. D’autres présentent des signes d’insuffisance cardiaque : difficultés respiratoiresintolérance à l’exercicefaiblesse, syncopes… Il y a parfois de la toux, mais c’est plus rare. On peut aussi observer une baisse d’appétit et un amaigrissement sur le long terme.
De plus, des caillots ont tendance à se former dans le cœur des animaux atteints (dans leur oreillette gauche).

À l’auscultation, le vétérinaire peut relever des bruits anormaux (ex : souffle, bruit de galop) ou des troubles du rythme cardiaque. Il effectuera ensuite une échographie, voire un ECG ou une radiographie. D’autres examens peuvent aussi être demandés afin de rechercher une cause (prise de sang, pression artérielle…).

Dans la majorité des cas, la maladie est incurable, toutefois la prise en charge permet d’apporter un meilleur confort de vie, de réduire les complications et d’améliorer le pronostic. Néanmoins, dans le cas particulier d’une CMH secondaire à une autre maladie, soigner cette dernière peut parfois résoudre le problème cardiaque.



La maladie pouvant apparaitre à n'importe quel stade de vie, mes chats sont dépistés chaque année.